Et si nous aidions votre enfant à libérer son potentiel ?

Je découvre l'atelier offert

29 idées pour accompagner un enfant à haut potentiel

par | Nov 21, 2016 | Best Of, Education Alternative, Tous les articles

Enfant à haut potentiel intellectuel (HPI), précoce, zèbre, surdoué … On peut entendre un tas de choses à ce sujet de nos jours.

Pour donner une définition, le haut potentiel chez l’enfant se définit comme une avance intellectuelle, illustrée par un quotient intellectuel (QI) supérieur à 130 🧠

Ce n’est pas parce que leur quotient intellectuel est supérieur à la norme que ces enfants n’ont pas besoin d’aide ni de reconnaissance. Au contraire, ils sont les premiers à rencontrer des difficultés d’intégration scolaire et un manque de confiance en eux.

Cet article (réservé aux courageux) est long. Mettez de côté vos mails, prenez de quoi noter et prenez votre temps : il y a beaucoup d’informations. Il peut-être intéressant d’appliquer une idée a la fois. Bonne lecture !

29 idées pour accompagner un enfant à haut potentiel :

1) Reconnaissance et compréhension de l’enfant à haut potentiel intellectuel (HPI)

Lorsqu’un parent constate que son enfant semble « différent » des autres enfants de son âge, lorsqu’il remarque que celui-ci a des difficultés (qu’elles soient affectives, sociales ou scolaires), il est parfaitement légitime de chercher des pistes permettant de l’aider.

Dans un premier temps, quand l’idée leur vient suite à une émission, une lecture, un témoignage, nombreux sont les parents qui se sentent présomptueux de, ne serait-ce que se demander si leur enfant est haut potentiel. Un regard extérieur peut alors s’avérer très utile et aider les parents qui doutent.

2) L’identification n’est pas une fin, c’est un commencement

Se questionner, douter, reconnaître son enfant dans un descriptif est le premier pas vers l’identification. Mais il est impératif d’aller au bout de la démarche pour valider l’hypothèse d’une précocité intellectuelle. Certains parents sont quelque peu réticents à sauter le pas et demander un bilan psychologique (ce qui comprend un entretien clinique, un test psychométrique et un test de personnalité). Pour cela, un premier contact avec une association est vivement recommandé.

Ce sont elles qui répertorient tous les spécialistes da la surdouance et recueillent les avis des familles après un bilan psychologique.

3) Tenir compte de l’hypersensibilité, très fréquente chez les enfants à haut potentiel (HPI)

Il est vraiment très fréquent de constater que les 5 sens sont particulièrement aiguisés chez l’enfant à haut potentiel. Ses enfant à haut potentielperceptions sensorielles sont ressenties, vécues comme amplifiées et intensifiées. On donne le nom d’hyperesthésie à cette caractéristique.

Une image valant parfois mieux qu’un long discours, on pourrait comparer ce phénomène à l’image d’une loupe 🔍

4) Composer avec cette hyperesthésie au quotidien

Une fois encore, il est parfois difficile de comprendre cette hyperesthésie.  Et encore plus, de s’imaginer le stress et l’inconfort qu’elle peut générer chez un enfant à haut potentiel (HPI). En effet, il est capital de souligner qu’il ne s’agit pas de caprices. Les faits sont bien réels et compliqués à décoder, voir à supporter.

Dans ce cas, aider l’enfant consistera à le déculpabiliser, lui faire savoir qu’il n’est pas « anormal, » que ce n’est pas sa faute, et qu’il n’est pas un extraterrestre.

Si vous avez besoin d’aide pour y parvenir, vous pouvez découvrir comment faire dans notre KIT juste ici …

5) Ne pas sous-estimer la lucidité de l’enfant à haut potentiel (HPI)

Dès leur plus jeune âge, les enfants sont très lucides pour ne pas dire trop lucides. Comprendre les réalités de la vie trop rapidement peut devenir extrêmement angoissant pour un enfant. Sa maturité correspond à son âge réel.

Par exemple, les prises de consciences liées à la mort, à l’univers se font particulièrement tôt chez les enfants à haut potentiel.

6) Rassurer l’enfant en permanence

Un parent rassuré est un parent rassurant. Si tous les enfants ont besoin de se sentir entourés de personnes rassurantes, qui leurs offrent un sentiment de sécurité, un enfant à haut potentiel en a sans doute plus besoin que les autres.

Attention, il ne faut pas confondre rassurer et surprotéger. Nous pouvons en tous cas être à l’écoute des inquiétudes et des peurs rencontrées.

7) Dédramatiser sans sous-estimer sa sensibilité

Les enfants à haut potentiel (HPI) ont besoin de réponses claires et adaptées à leur âge. Mais ils ont surtout besoin de se sentir pris au sérieux dans leurs interrogations. L’attitude du parent qui leur répond est donc très importante. Le fait de sous-estimer ou d’ignorer leurs questions inquiète bien plus les enfants que de leur avoir concrètement répondu.

Cela ne fait que renforcer leurs préoccupations et parfois générer un sentiment d’angoisse 😥

8) Transformer l’hypersensibilité en atout pour comprendre le monde

Le plus difficile est certainement de trouver les outils adéquats pour enseigner aux enfants comment gérer leur trop plein enfant à haut potentield’émotions.

Ainsi, l’aide des thérapeutes peut être d’un grand soutien, à condition de trouver ce qui conviendra le mieux à la personnalité de chacun. Chaque enfant étant différent, il n’y a pas de solution standard que l’on pourrait appliquer uniformément.

Il faut parfois tenir bon face à une série d’échecs avant de trouver le meilleur moyen d’aider son enfant selon son profil.

9) La fermeté bienveillante

Le secret des parents rassurants réside sans aucun doute dans ces deux mots qui peuvent sembler, de prime abord, antinomiques : fermeté et bienveillance.

Valoriser l’effort de l’enfant qui respecte les règles est une attitude extrêmement positive. Elle fonctionne souvent bien mieux que la punition, quand bien même celle-ci est parfois inévitable en cas de non-respect. Trouver un juste équilibre ne peut qu’apporter du bien-être à l’enfant et à la famille toute entière.

10) Comprendre les TOCS

Il convient de distinguer les TOCs (troubles obsessionnels compulsifs) des tics qui, s’ils sont fréquents chez les enfants à haut potentiel. Ils peuvent apparaître et disparaître aussi vite qu’ils sont apparus. Les enfants qui souffrent de TOCs ont conscience de l’absurdité de leurs pensées et de leur comportement incontrôlable, mais ils ne parviennent pas à s’en débarrasser sans aide.

L’enfant soufrant d’un TOC a alors tendance à s’isoler et à ne pas en parler. Les parents se doivent d’accepter le trouble que l’enfant subit, ne pas lui mettre de la pression, et valoriser les progrès qu’il fait au fur et à mesure.

11) Établir un dialogue constructif avec le corps enseignant

Faut-il dire ou ne pas dire à l’équipe enseignante que son enfant a un haut potentiel ? Si le dialogue entre l’école et la famille est bon, alors oui sans hésitation !

Mais attention à ne pas se précipiter vers l’enseignant dès la première semaine de la rentrée. Il est indispensable de laisser le temps aux enfants et aux enseignants de faire connaissance. Ce qui laissera à l’enseignant le temps de découvrir l’enfant dans sa globalité.

Le point de vue de l’enseignant ainsi que ses observations sur le fonctionnement de l’enfant en classe sont importants.

12) Reconnaître et valoriser les efforts de l’enseignant face à l’enfant à haut potentiel

La reconnaissance et la valorisation des efforts de l’enseignant sont donc très importantes. A la décharge des professeurs, il ne faut pas oublier qu’ils ont la dure tâche de s’occuper de nombreux élèves. Tous ont des profils hétérogènes, des spécificités très variées et ils n’ont pas toujours les moyens d’y parvenir.

Les programmes sont chargés et ils manquent souvent de liberté pour tenter de nouvelles approches. C’est malheureux, mais les choses changent petit à petit.

13) Parler de l’ennui de l’enfant surdoué en classe

Ce n’est certainement pas à l’enfant d’aller dire à l’enseignant qu’il s’ennuie, car il serait pris dans un conflit de loyauté évident. Il est par conséquent plus constructif que les parents abordent le sujet. Ils peuvent évoquer le niveau d’investissement ressenti par l’enfant en classe sur une échelle de 1 à 10.

14)  Ne pas étiqueter l’enfant

La plupart du temps, l’enfant à haut potentiel intellectuel (HPI) n’apprécie pas l’étiquette de « surdoué ». Il n’aime pas entendre sans cesse qu’il est un enfant différent, un enfant hors normes. Il n’apprécie pas plus d’être désigné par la classe comme l’intello.

Ce regard insistant et plein d’attentes a tendance à le mettre très mal à l’aise. Ce que l’on peut aisément comprendre. Un enfant, même haut potentiel veut simplement s’amuser, jouer avec ses amis et découvrir le monde à son rythme 😀

15) Lui apprendre à gérer sa frustration

Naturellement rapide, l’enfant à haut potentiel a tendance à vouloir tout, tout de suite. Il trouve tout trop lent, et a souvent l’impression que les autres font exprès d’être à la traîne.enfant à haut potentiel

Petit, il veut tout essayer, tout voir, tout comprendre. Il se mêle de toutes les conversations, prend part à tous les projets et a mille idées qui fusent en tout sens. La nécessité de faire des choix et le sentiment de perdre son temps sont généralement source d’incommensurables souffrances pour les enfants à haut potentiel.

Là encore, il faut apprendre à dompter la gêne occasionnée pour mieux vivre avec.

16) Lui apprendre à fournir des efforts

L’enfant à haut potentiel a souvent peur de l’échec. Il choisit souvent ne pas faire plutôt que mal faire. Pour cause, dans la plupart des cas, il est doublé d’un perfectionnisme poussé à l’extrême.

L’encourager sans réserve à persévérer face à la difficulté et surtout l’accompagner dans cet effort est primordial. Pourquoi est-ce si important ?

Parce que réussir quelque chose de difficile est l’essence même de la confiance en soi. Il faut aussi lui apprendre à aimer l’échec, car c’est la base de toute réussite. Dans la vie, soit on réussit, soit on apprend.

17) Et à persévérer !

L’enfant à haut potentiel a tendance à baisser les bras à la moindre difficulté. Il se sent nul s’il n’est pas le meilleur, ce qui est très vexant pour lui. Mais il faut au contraire lui transmettre l’idée qu’il ne faut pas abandonner tout de suite. La mise en application de l’apprentissage de cette persévérance peut se faire dans les activités parascolaires.

Apprenez à votre enfant que la comparaison est inutile. L’objectif est simplement de faire mieux que la veille, chaque jour.

18) Optimiser l’organisation des devoirs

Dès le plus jeune âge, il convient d’instaurer de bonnes habitudes concernant le travail scolaire à faire à la maison. Après l’école, une pause est bien sûr nécessaire. Le temps d’un gouter par exemple pour décompresser, parler de sa journée. Ensuite, arrive l’heure des devoirs sans concessions.

C’est un moment qui est souvent source de conflit entre l’enfant à haut potentiel et ses parents. L’enfant a souvent le sentiment de perdre son temps. Un certain ras-le-bol se fait sentir et arrivent très vite le refus, les cris, les pleurs.

Peu importe : la règle est la même pour tous et elle doit être respectée.

[divider style=’centered’]

Article complémentaire : « Faire lire et donner le gout de la lecture à son enfant »

[divider style=’centered’]

19) Aider son enfant à se découvrir une passion

Sa soif d’apprendre, son besoin de se défouler, de s’évader, d’être créatif, seront comblés par une activité qui passionne l’enfant à haut potentiel.

Comme une bouffée d’oxygène permettant de trouver un équilibre personnel. Il aime souvent les sports atypiques (escrime, badminton, escalade…) ou proches de la nature (équitation, sport d’hiver).

La musique ou bien le théâtre peuvent aider les enfants à gagner confiance en eux.

20) Se rappeler que malgré ses compétences intellectuelles, il n’a que son âge

Si les capacités cognitives sont au-delà de celles des enfants de son âge. Il ne faut pas pour autant oublier que votre enfant n’a que son âge biologique.

Son niveau affectif est donc celui de son âge réel. Il n’y a rien d’anormal à ce qu’il puisse réagir en conséquence et vous sembler, en quelque sorte, immature par rapport à certaines de ses remarques ou de ses pensées qui impressionnent par leur profondeur.

21) Lui apprendre à gérer ses émotionsenfant à haut potentiel

Un seul événement qui se passe mal et c’est toute la journée qui est fichue et bonne à jeter !

Avec les enfants à haut potentiel, c’est un peu la problématique du verre à moitié vide. La clé de l’apaisement est de lui apprendre à gérer ses sentiments. Il doit savoir relativiser une situation sans pour autant négliger ce qu’il éprouve.

Puis il faut lui donner les outils. Des stratégies à mettre en place, des mots peuvent être utilisés pour parvenir à gérer ses émotions.

22) Et sa susceptibilité

La sensibilité souvent exacerbée de l’enfant à haut potentiel le rend généralement extrêmement susceptible. Un rien peut suffire pour le vexer. Profondément blessé à la moindre remarque négative, il a une prédisposition pour prendre chaque mot au pied de la lettre.

Ce qui peut occasionner de terribles confusions et de longues heures de complaintes à son retour à la maison.

On peut amener l’enfant à réfléchir et à parler de son ressenti en lui posant la question « en quoi cette remarque te blesse ? »

23) Cultiver sa tolérance même s’il en manque de la part des autres

Vivre ensemble cela s’apprend. Parfois dans la douleur pour l’enfant à haut potentiel qui est souvent la victime idéale des harceleurs. Il peut vite devenir la tête de Turc d’une classe entière.

Il peut cependant devenir lui-même belliqueux en réaction aux brimades de ses camarades. Apprendre à aller vers l’autre et le découvrir, utiliser l’empathie pour comprendre qui il est et l’accepter avec ses qualités et ses défauts est capital pour vivre en société.

24) Découvrir la partie immergée de l’iceberg

Souvent, l’enfant à haut potentiel met beaucoup de temps à exprimer ses soucis, qu’ils soient personnels ou en lien avec les autres. Il préfère généralement essayer de les régler lui-même et, lorsqu’il n’y arrive pas, il a cette fâcheuse tendance à attendre que la coupe soit pleine.

C’est un trait extrêmement fréquent chez les filles à haut potentiel, qui pour la plupart intériorisent leurs problèmes et tentent de se sur-adapter au détriment de leur personnalité propre.

25) Oser demander de l’aide

Les parents d’enfants à haut potentiel se sentent parfois bien seuls, incompris, isolés, même au sein de leur propre famille dans laquelle la surdouance n’est pas forcément comprise.

Éduquer un enfant n’est pas tous les jours facile, surtout si l’enfant est un peu différent et qu’il sollicite une attention particulière.

Selon son parcours de vie, notamment ses rencontres à l’école et la bienveillance que les adultes qui l’entoure lui accordent, élever un enfant à haut potentiel est passionnant mais aussi souvent exténuant pour les parents. Ce n’est pas parce que l’enfant est plus intelligent que vous n’avez pas le droit de vous faire aider, au contraire !

26) Dissocier sa propre histoire de celle de son enfant

La surdouance n’a rien d’une maladie, même si elle peut paraître par moments comme une malédiction. Quand un enfant est diagnostiqué à haut potentiel, il est vraiment très fréquent que les parents réalisent aussi soudainement qu’ils étaient eux-mêmes des enfants pas tout à fait comme les autres.

Mais l’enfant devra trouver sa propre voie indépendamment de celle de ses parents, il ne faut pas vivre son histoire à la place de son enfant.

27) Garder une communication permanente

Etre à l’écoute de son enfant ne se résume pas à lui demander entre la descente de la voiture et la préparation du goûter s’il a passé une bonne journée, car dans ces conditions, il y a fort à parier qu’un enfant à haut potentiel aura le sentiment de ne pas avoir toute votre attention.

Ainsi, s’il a un problème, il ne le fera pas savoir à ce moment-là. Quelle que soit la finalité, l’échange doit être critique mais surtout constructif.

28) Lui apprendre l’importance des règles de vie en société

Plus tard, devenu adulte, l’enfant HP ne vivra pas confiné dans un monde uniquement peuplé de personnes à haut potentiel et fonctionnant de la même manière qui lui.

Les règles de vie en société, les lois sont là pour faciliter et réguler la cohabitation avec les autres, même quand les « autres » sont vraiment très différents de ce que nous sommes.

29) Le pousser à développer sa créativité

La plupart du temps, le jeune enfant surdoué a une grande facilité à être créatif, c’est-à-dire à sortir spontanément des sentiers battus et à innover par rapport à la logique suivie par les autres. Non par désir ou volonté de se démarquer particulièrement, encore moins par refus de faire comme tout le monde, mais simplement parce qu’emprunter les chemins de traverse est inscrit dans sa nature.

Pour cela, il faut soumettre à l’enfant un modèle invariable et le laisser découvrir les choses par lui-même. N’hésitons pas à encourager cette envie de découvrir et d’apprendre à sa façon.

Nous pouvons tout autant jouer avec lui à des petits jeux d’esprit exaltants, comme celui consistant à repenser le monde qui vous entoure de manière différente « Que se passerait-il si… ? »

Vous disposez maintenant de toutes les clés pour accompagner votre enfant à haut potentiel.

Ces 29 idées peuvent facilement être misent en place à la maison pour apaiser la vie de famille avec un enfant à haut potentiel. C’est en comprenant le mode de fonctionnement de ces enfants que l’on peut espérer leur éviter d’éventuelles difficultés scolaires menant à de réelles souffrances.

Ces astuces vous ont plu ? Recevez gratuitement le KIT de l’enfant épanoui juste ici …

Source : « 100 idées pour accompagner les enfants haut potentiel » du Dr Olivier Revol

Mots clés associés à l’article : enfant à haut potentiel – enfants à haut potentiel – haut potentiel – accompagner un enfant à haut potentiel – confiance en soi – surdouement – haut potentiel intellectuel – précocité intellectuelle – hyperesthésie – enfant zèbre

0 commentaires