Cet article est écrit par Ismaïl du site La méthode Sadky
« Nous sommes non seulement responsables de ce que nous faisons mais également de ce que nous ne faisons pas » écrivait Molière.
J’ai retiré les roues ce matin de ma nièce. Du haut de ses cinq ans, elle enfourche son vélo sous le soleil. Je cours à côté d’elle, ma main dans son dos, l’autre sur la selle. Elle pédale de de plus en plus vite, agrippée au guidon. Je lâche la selle. Elle est en équilibre, elle crie de joue et fonce de plus belle. Elle se sent libre : elle a confiance.
Mais en quoi, au juste ? En ses capacités ? En ce moment de joie ?
La confiance en soi est un ensemble, c’est une combinaison qui s’apprend et qui résulte de plusieurs facteurs.
Les chemins qui y mènent sont divers, prenez des notes, coupez-vous des distractions car cette confiance, une fois acquise porte chacun de nous.
La confiance en soi, c’est ce que propose Albain dans ses accompagnements (mais pas que…) Petit Pousse, prenons-le en exemple.
Avant de vous donner des conseils, laissez-moi me présenter.
Je m’appelle Ismaïl SADKY, enseignant, auteur et formateur, j’interviens depuis 15 ans auprès d’étudiants et d’adultes pour les accompagner à l’acquisition de méthodes de travail adaptées aux exigences de leurs métiers. Ce que je propose, je le pratique avec des élèves du professionnel âgés de quatorze à seize ans.
Les apprentis sages de mon lycée professionnel sont souvent des jeunes éprouvant un mal-être scolaire et parfois, social, « cabossés » par leur parcours scolaire antérieur. Des jeunes en « perte de sens » vis-à-vis de l’enseignement et dans un rapport difficile aux savoirs théoriques. Aussi sont-ils davantage attirés par les approches concrètes et pragmatiques. Aujourd’hui je me consacre à aider les parents face aux difficultés d’apprendre par la méthode en ligne C.P.E (Cerveau-Potentiel-Education)
De plus, j’interviens auprès des jeunes pour « booster » cette confiance en soi, comme le montre cette conférence que j’ai réalisé pour le Journal le Monde, devant 600 adolescents.
Une définition : « La confiance en soi est la capacité enfantine d’aller vers ce qu’on ne connaît pas si on le reconnaissait » écrit poétiquement l’auteur Christian Bobin. Nous avons une conscience des risques et des dangers que nous n’avions pas, enfants, sur notre vélo.
Adulte nous devenons lucide ce qui émousse notre audace, se faire confiance, c’est garder son cœur d’enfant avec un esprit d’adulte.
Lorsque j’observe nos discutions avec Albain, il me parle de voyage (cœur d’enfant) mais souhaite contribuer et développer son projet Petit Pousse (esprit d’adulte).
Voici les 7 clés de réussite que je vous propose après mes observations.
- Assumer sa différence (jJe suis jeune)
- Changer ses filtres de croyances (Je n’ai pas d’enfant mais je sais ce que vivent les adolescents !)
- Dépasser ses limites (Je sais que je peux travailler en voyageant et contribuer à un monde meilleur)
- Croire que c’est possible (J’ai des personnes qui me suivent et je voyage)
- Investir sur soi (Je me forme et développe des compétences)
- Réussir par l’échec (Ma première proposition n’était pas la bonne, je change)
- Laisser le temps (Je profite de la vie et travail avec des étapes)
Pourquoi je ne vais pas vous donner plus d’explications ?
Parce que je préfère vous expliquer ma méthode auprès des adolescents. C’est simple. Je montre des vidéos, des exemples.
Je commence toujours par : qu’en pensez-vous ? Et je termine par : et toi que vas-tu faire maintenant ?
De plus, il existe des multitudes facteurs pour réussir. Parfois, il est préférable d’être « coaché » / « accompagné », c’est un point que je partage avec Albain, c’est utile pour fixer des objectifs clairs et surtout que la personne puisse voir vos angles morts.
Toutes les clés sont expliquées dans le pilier, se motiver, de la méthode C.P.E. et il y a 3 autres piliers comme se connaître, s’organiser et communiquer. Des « compétence sociales » ou « soft skills » à développer dans une société où l’échec est vu comme un problème.
Donner confiance c’est prendre en compte la façon de faire de votre enfant, de lui donner la parole et de lui accorder de l’importance. Vous devez fixer les règles de fonctionnement très claires et avoir des gestes encourageants. Vous devez montrer que vous croyez en la réussite.
Pour construire du sens, relier souvent un savoir scolaire à des savoirs familier, fixer des « défis » à relever et faire réfléchir votre adolescent sur les stratégies qu’ils utilisent lorsqu’il fait un travail. Vous devez penser à lui proposer des choix.
Pour conclure sur votre réflexion concernant la confiance en soi, voici une étude qui m’a porté pour agir sur moi et les jeunes que j’accompagne.
En s’occupant pendant plusieurs années de patients dans les dernières semaines de leur vie, une infirmière australienne a recueilli leurs derniers mots, vœux et souhaits, rapporte The Guardian.
Dans son livre « The top five regrets of the dying » (les cinq plus grands regrets des mourants) paru à la fin de l’été 2011, Bronnie Ware s’intéresse plus particulièrement à la « clarté de vision que les gens atteignent à la fin de leur vie, et à la façon dont nous pourrions apprendre de cette sagesse ».
Elle explique que les réponses de ses patients sur leurs regrets ou des choses qu’ils auraient aimé faire de manière différente se recoupaient, sur « des thèmes communs qui revenaient constamment ».
1. « J’aurais aimé avoir le courage de vivre comme je voulais, et pas de vivre la vie qu’on attendait de moi»
2. « Je regrette d’avoir travaillé si dur »
3. « J’aurais voulu avoir le courage d’exprimer mes sentiments »
4. « Je regrette de n’être pas resté en contact avec mes amis »
5. « J’aurais aimé m’autoriser à être plus heureux »
Comme un article n’est jamais suffisant pour tout dire, j’imagine que vous aimeriez parler des émotions, de l’estime de soi, du stress, de l’attention, des neurosciences, de la mémoire et de méthodes d’apprentissage et bien je vous propose de rejoindre la tribu des centaines d’apprentis-sages en cliquant juste ici.
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