Enfant hyperactif, TDAH, turbulent, agité, angoissé … Il est parfois difficile de comprendre son enfant et les problèmes qu’il rencontre.
Votre enfant est très actif et ne tient pas en place ? Il n’est pas capable de se concentrer sur une tâche, se laisse distraire et n’écoute rien ? D’abord sachez que de plus en plus d’enfants sont touchés par ces problématiques.
À l’ère du numérique, où tout est à porté de clic, les enfants ont beaucoup de mal à se concentrer sur une seule chose. Mais heureusement ce n’est pas une fatalité 😄
Être concentré, attentif, zen et calme sont des compétences qui se développent, exactement comme un muscle. Et vous, parent, allez pouvoir aider votre enfant à y parvenir.
Dans ce nouvel article hyper complet (pour les parents courageux) vous allez découvrir les symptômes à surveiller, comment gérer vos craintes, aider votre enfant et l’accompagner vers plus de calme et de sérénité.
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Enfant hyperactif : le guide complet pour parents bienveillants
L’hyperactivité chez les enfants est un sujet délicat car il est encore difficile de reconnaître quand il faut agir et surtout comment.
D’abord, nous devons préciser qu’un enfant hyperactif n’est pas seulement un enfant turbulent.
Ces deux mots ne sont pas synonymes. Mais il peut être difficile d’identifier lequel qualifie le mieux votre enfant.
Enfant Turbulent ou hyperactif ?
Un enfant turbulent : c’est frustrant pour vous, c’est marrant pour lui.
Un enfant hyperactif : c’est frustrant pour vous, et pour lui aussi.
Sur le site Plaisir D’apprendre, Anne-Estelle explique : « Un enfant turbulent s’amuse à l’être. Cela l’amuse de crier, de dire non, de se bagarrer, de courir au milieu des invités et de renverser les assiettes. Autrement dit, un enfant turbulent est un enfant difficile à élever ».
Par ailleurs, un enfant hyperactif ne l’est pas par choix ni par manque de discipline. Quand on parle d’hyperactivité, on parle d’un Trouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité (TDAH).
C’est un trouble d’origine neuro-biologique. Les professionnels suggèrent que c’est le résultat d’altérations dans le fonctionnement de deux neurotransmetteurs cérébraux. Ils affectent directement les régions du cerveau responsables de l’auto-contrôle et l’inhibition de comportements inappropriés.
Bon, on arrête là avec les termes compliqués. Ce qu’il faut retenir, c’est que votre enfant peut mener une vie saine et épanouie, mais pas sans votre aide et soutien.
D’abord, il faut comprendre les symptômes de l’hyperactivité, les aspects de la vie qu’ils risquent d’influencer, et les situations où ils se manifestent le plus.
Les symptômes se manifestent avant l’âge de 6-7 ans, mais ne peuvent être diagnostiqués cliniquement qu’à partir de cet âge la.
3 symptômes principaux de l’enfant hyperactif
Inattention : difficulté à faire attention, à se concentrer. Tendance à avoir l’attention dispersée, facilement distrait, et une perception altérée du temps, des rapports sociaux, et des conséquences de ses actions.
Impulsivité : difficulté à contrôler ses émotions, ses envies, et sa conduite. Tendance à réagir impulsivement et de manière inattendue.
Hyperactivité : niveau supérieur ou inapproprié d’activité par rapport à son âge. Tendance à bouger ou parler excessivement, et ne pas pouvoir rester longtemps dans un même lieu / position.
Ensuite, c’est à vous d’observer et d’anticiper quel genre de soutien vous allez devoir apporter à votre enfant.
Cela vous inquiète ? 😮 C’est normal !
Ce n’est pas facile pour un parent d’accepter et de s’adapter au caractère particulier d’un enfant hyperactif. Cela peut directement vous affecter au quotidien. Pour cela, il vaut mieux être préparé, et comprendre vos propres émotions avant d’aider votre enfant.
Parmi les réactions et sentiments que vous pourriez avoir :
Négation et rejet :
“Ce n’est pas possible.” – “Cela ne peut pas être le cas de mon enfant.” – “Le médecin dit des bêtises !”
Face à une mauvaise nouvelle, on n’a pas envie d’y croire. Plusieurs parents ont du mal à accepter un enfant hyperactif comme un individu parfaitement capable d’évoluer et de s’épanouir comme tous les autres. Ils dirigent leurs négations envers le docteur, leur partenaire, et dans le cas le plus grave… envers l’enfant.
Peur :
“Qu’est-ce qui va lui arriver ?” – “Comment va-t-il réussir à l’école et dans la vie s’il n’arrive pas à se concentrer ?”
Face à l’inconnu, on est envahi de peurs. Beaucoup de parents ont tendance à s’imaginer le pire vis-à-vis du futur de leur enfant. Armez-vous de savoir et informez-vous avant de passer en mode crise.
Déception :
[DANGER] : “Mon enfant ne sera pas comme je l’espérais…” ou “Il ne réussira pas comme les autres enfants…”
Il s’agit de la mauvaise attitude. Vous risquez de créer des problèmes chez votre enfant qui n’existaient pas avant : complexe d’infériorité, basse estime de soi, solitude…
Culpabilité :
“C’est à cause de moi qu’il souffre de ça ?”
La réponse est simple : non, ce n’est pas votre faute.
Consolation :
“Au moins ce n’est pas à cause de moi !”
En effet, ce n’est pas la faute de votre incompétence en tant que parent. Votre manière de l’éduquer n’est pas responsable de son hyperactivité. Par contre, elle sera responsable de comment il la vit au quotidien.
Pas de pression ! C’est pour vous dire que vous avez plusieurs solutions devant vous.
Comment affronter vos craintes ?
- Informez-vous : dépassez la peur et le désespoir en vous armant d’informations … Attention à ne pas écouter tout ce qu’on vous dit. Les enfants hyperactifs ne sont pas tous les mêmes. Ils n’ont pas tous le même degré de difficultés, et ils mènent des vies différentes. Assurez-vous que les informations auxquelles vous accédez sont mises à jour, pratiques, et réalistes.
- Suivi d’un professionnel : c’est lui qui répondra à toutes les questions qui vous hantent … quelles méthodes seront utilisées pour évaluer l’état de votre enfant ? Quels traitements existent-ils ? Quels forces et faiblesses faut-il connaître pour bien gérer la situation ? Le professionnel apprendra à connaître votre enfant pour vous donner de bons conseils. Vous pouvez d’ailleurs profiter d’un « Mini Coaching » offert avec votre enfant en cliquant juste ici.
- Parlez-en à vos proches, sur des forums, dans des associations de parents d’enfants hyperactifs … (ou à nous bien évidemment !) Les expériences d’autres parents peuvent vous être utiles si vous savez les trier selon leur pertinence pour le cas de votre enfant.
- Le plus important …
l’attitude positive !
Un enfant hyperactif oblige parfois les parents à remettre en questions les attentes et rêves qu’ils ont vis-à-vis de leurs enfants. L’erreur que commettent plusieurs parents, avec ou sans enfants hyperactifs, c’est de projeter leurs propres espoirs et attentes sur la vie de leur enfant.
Dans le cas d’un enfant hyperactif, il faut vous remettre trois fois plus en question, pour éviter la frustration de votre enfant et la votre !
En revanche, adoptez une attitude positive. Concentrez-vous sur toutes les compétences et capacités qu’a votre enfant, qui lui permettront de vivre une vie saine et épanouie.
Vous aimeriez apporter plus de sérénité à votre Petite Pousse ? Avant de poursuivre votre lecture, découvrez 4 méditations guidées pour accompagner votre enfant vers plus de calme …
Parents bienveillants : des conseils pour aider votre enfant
5 éléments clés pour comprendre un enfant hyperactif
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La nouveauté
Un enfant hyperactif a constamment besoin d’actualisation et de nouveauté. Son attention et sa concentration sont attirées par les choses nouvelles, excitantes et particulières. Son cerveau hyperactif a du mal à se concentrer sur une seule chose au milieu de plusieurs 🧠
Par conséquent, il se détourne vers la chose la plus neuve et intéressante.
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Le présent perpétuel
Un enfant hyperactif peut avoir une désorientation par rapport à la notion du temps, du passé/présent. Il démontre alors un intérêt excessif pour ce qu’il se passe au moment présent.
Par exemple, s’il passe une bonne semaine mais qu’elle se termine avec un souci, son attention est facilement détournée vers le souci et toute la semaine peut lui paraître mauvaise. Cette caractéristique rend plus difficile pour l’enfant d’apprendre de ses erreurs.
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L’activité physique
Elle permet d’entraîner le cerveau hyperactif à se concentrer sur une tâche, une mission, un objectif, pendant une durée de temps. En plus de bouger son corps régulièrement, c’est aussi un très bon exercice mental pour votre enfant !
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Les ennemis FIC : Frustration, Isolation et Colère
Un enfant hyperactif a tendance à s’isoler et à se mettre en colère face à une frustration qu’il ne peut gérer. Quand vous exigez quelque chose, ne serait-ce que de ranger sa chambre, soyez prudents, montrez que vous avez confiance en lui et en sa capacité à réussir, même si cela lui demande du temps ou plusieurs tentatives.
Quand vous le voyez frustré, encouragez-le à continuer, au lieu de lui renvoyer votre propre frustration.
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Basse estime de soi
À cause de l’inattention progressive, l’enfant peut commencer à se sentir inférieur aux autres, incapable de se faire des amis, ou simplement “différent” parce qu’il ne partage pas les mêmes intérêts et envies que les autres.
5 techniques pour améliorer l’estime d’un enfant hyperactif
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Découvrez ce qu’il a de spécial, dites le-lui, et répétez le lui souvent.
Si vous voyez qu’il fait des efforts pour se débarrasser d’un comportement que vous lui avez reproché, faites-lui une remarque positive et encourageante ! Si vous voyez qu’il aime dessiner, intéressez-vous à ce qu’il dessine et achetez-lui du matériel pour se former au dessin et gagner confiance en lui.
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Messages positifs
Au lieu de lui dire “tu es un impoli” ou “tu es bordélique,” dites-lui “ce que tu viens de dire est très déplacé” ou “ta chambre est actuellement désordonnée.”
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Croire en lui
Donnez-lui l’opportunité de s’affirmer et d’assumer ses responsabilités, à travers des activités, des missions ou des challenges.
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Habilités spéciales
Aidez-le à découvrir en quoi il est bon. Trouvez une activité ou il fait preuve de plus d’attention et de motivation que dans d’autres. Offrez-lui les moyens de s’améliorer et d’en faire son point fort.
De nombreux adultes n’ont pas encore trouvé leur passion, tout simplement car ils n’ont pas essayé suffisamment de choses.
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Accepter ses limitations
Faites-lui savoir que vous comprenez ce qu’il ressent (en vous informant vous-même sur son cas, bien sur) et que vous êtes la pour l’aider à surmonter ces difficultés. Valorisez-le pour ce qu’il est, et non pas pour sa conduite, ses incapacités, ou ses petits échecs.
3 techniques pour changer la conduite d’un enfant hyperactif
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Renforcement positif
C’est une méthode très connue dans le monde de la psychologie. Si vous récompensez un comportement, vous pouvez vous attendre à ce que votre enfant le répète. Au lieu de réagir uniquement à ses comportements négatifs, soyez plus attentifs à ceux qui sont positifs, et faites-le lui remarquer !
Ce système de renforcement positif fonctionnera uniquement si vous êtes persévérant et patient avec votre enfant. N’oubliez pas aussi qu’il faut renouveler les récompenses, les rendre chaque fois plus intéressantes ! Elles peuvent aussi être sous forme de contact physique réconfortant : un câlin, un bisou, des chatouilles… Qui n’aime pas ça ?
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Condition positive
Faire quelque chose qui ne lui plait pas, pour obtenir quelque chose qu’il veut.
Par exemple : “Si tu veux sortir jouer avec le voisin, d’abord tu dois terminer de ranger tes bouquins sur les étagères.”
Donnez-lui une tâche concrète à accomplir avant d’obtenir ce qu’il veut. Lui dire vaguement de “terminer ses devoirs” peut être frustrant et agaçant pour lui, surtout s’il considère qu’il a déjà fait ses devoirs, et que vous insinuez qu’il ne les a pas bien faits.
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Décourager les comportements inappropriés
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- Ignorez-les. Oui, retirez toute votre attention du comportement agressif ou inapproprié qu’il entreprend. Il prendra mal le fait que vous l’ignorez, mais sans pour autant avoir de raison concrète (comme une dispute ou une punition) pour s’énerver.
- Utilisez le zen-space. Créez un espace où règne la tranquillité, et où votre enfant comprend qu’il est l’heure de se calmer : un “zen-space” (vous pouvez l’appeler comme bon vous semble, ou mieux, laissez votre enfant le nommer). Ainsi, l’enfant ne sera pas doublement énervé à cause de la “punition.” Au contraire, l’espace zen sera l’espace où il pourra se sentir en sécurité de ses propres émotions, dans le calme et la tranquillité.
4 techniques pour que votre enfant vous écoute et vous obéisse facilement
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- Simplifier les règles. Ne compliquez pas les choses pour lui.
- Pas à pas. Un enfant hyperactif a plus de mal à mémoriser les choses, à suivre plusieurs instructions à la fois ou à accomplir de grosses taches. Permettez-lui d’y aller doucement.
- Instructions claires et faciles à comprendre. Regardez-le dans les yeux, construisez des phrases claires et ne laissez pas une graine de confusion chez lui.
- Système de points : même principe que le système de renforcement positif. Au lieu de récompenses matérielles ou affectives, vous pouvez utiliser des points que vous lui retirez/accumulez selon sa conduite. Exemple : “Si tu accumules 20 points cette semaine, le samedi on fait un pique-nique.”
5 outils pour aider un enfant hyperactif à s’organiser dans sa vie
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- Listes et emploi du temps
- Routines. Les enfants TDAH, à cause de leur inattention et impulsivité, ont du mal à rester organisé sans un plan bien structuré. Attention : Ne les emprisonnez pas dans une routine, offrez-leur comme repère.
- Alarmes. Entre deux activités différentes, un enfant hyperactif peut avoir du mal à rediriger son attention vers autre chose, et à gérer son temps efficacement. Les alarmes envoient un signal à son cerveau que c’est le moment de réorienter son attention, et d’entamer autre chose.
- Chaque chose a une place. Les jouets dans la boîte à jouets, les livres d’école dans les tiroirs, les livres de loisir sur les étagères, les coussins bleus dans le salon, les coussins blancs dans la chambre…etc. Les couleurs/étiquettes/récipients spéciaux peuvent aider également à mettre les choses en ordre dans le cerveau de l’enfant. Plus son entourage est en harmonie et plus son cerveau le sera aussi.
- Idée de cadeau ? Un agenda. Recevoir un tel cadeau le motivera à l’utiliser pour créer son propre emploi du temps et pour développer une meilleure notion du temps.
Accompagner vers l’autonomie
Le plus important c’est “D’accompagner nos enfants vers l’autonomie avec bienveillance. En effet, en tant que parents, nous avons tendance à placer bien haute la barre de nos exigences, envers les autres mais surtout envers nous-même. C’est ainsi que nos journées deviennent une succession d’obligations à faire et une course après le temps, pour toujours en faire plus.” explique Stéphanie, maman de 3 loulous, dans un superbe article sur « La cour des petits ».
4 méthodes pour motiver un enfant hyperactif à apprendre
- L’effort avant le résultat
Le système éducatif et l’école en général, ont tendance à planter dans la tête de l’enfant l’idée que ses notes sont représentatives de sa valeur, de son intelligence, et de sa position au milieu de ses camarades.
Combattez un maximum cette idée en encourageant ses efforts avant tout. Une chose qui me réconfortait beaucoup quand j’étais petite, c’est quand mon père me disait “tu as eu un 5/10 ? Moi quand j’avais ton âge, j’avais un zéro. Pourquoi n’es-tu pas plus comme moi ?”
Je rigolais, et cherchais à avoir une meilleure note pour entendre cette blague à nouveau, en m’imaginant qu’elle sera encore plus drôle si j’ai un 7/10 ou un 10/10.
- Encore une fois, emploi du temps et routines.
- Stimuler ses points forts. Toujours.
- Communiquer avec ses professeurs. Faites-leur savoir le genre de difficultés que vous avez remarqué chez votre enfant, et discutez ensemble des méthodes que vous connaissez pour l’aider.
Ne laissez pas son professeur le traiter comme un nul devant ses camarades. (Oui, malheureusement, y en a qui le font) Faites-lui savoir dès le début que les parents de cet enfant sont conscients de ses lacunes, et qu’ensemble ils veulent l’aider.
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Un article complémentaire : « 5 étapes pour aider son enfant à gérer ses émotions »
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3 techniques pour améliorer les compétences sociales d’un enfant hyperactif :
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- Observez-le à la maison et entre amis
Cela vous aidera à comprendre son fonctionnement, ses hauts et ses bas, dans ses rapports avec les autres.
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Inventez des signaux à utiliser en situations sociales difficiles
Par exemple, s’il devient agité, vous vous grattez le genou gauche pour lui faire signe de se calmer. S’il s’ennuie, s’énerve, ou se sent déconcerté en pleine fête de famille ou au milieu d’une foule, il vous tire le pouce gauche pour vous faire comprendre que ca ne va pas.
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Activités de groupe
C’est une opportunité pour les enfants de s’intégrer et d’apprendre les uns des autres à agir en situations sociales. Les sports collectifs sont un bon exemple. Attention à ne pas le placer dans un environnement trop compétitif.
- Observez-le à la maison et entre amis
Au final, rappelez-vous que vous êtes un exemple pour votre enfant. Il vous observe, vous idolâtre et vous imite. Il cherche en vous les solutions aux problèmes, l’amour inconditionnel et la bienveillance.
Si vous êtes un parent positif et bienveillant, il ne manquera pas de le ressentir et d’y réagir positivement. Les petit coups de mains que vous lui donnez maintenant, lui serviront toute sa vie.
Hyperactif ou pas, soyez un modèle positif pour votre enfant !
Avant de vous quitter, j’aimerai vous proposer deux petites missions :
1) Notez 1 conseil de cet article que vous allez pouvoir appliquer dès aujourd’hui avec votre enfant.
2) Recevez gratuitement le KIT de l’enfant épanoui à l’école (et en dehors) pour continuer à aider votre Petite Pousse …
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