Toute personne ayant un frère ou une sœur a déjà connu ce sentiment de jalousie. Et même parfois de rivalité.
« De toute façon, lui est parfait, moi je suis nul », « C’est lui le chouchou », « Tu passes tout ton temps avec lui, moi je n’existe plus », « Elle, elle a le droit de faire ça alors que moi à son âge c’était interdit », « Il est tout le temps méchant avec moi, il fait ça juste pour me provoquer » … « Je déteste ma sœur ! ».
En tant que parent, ces reproches vous sont familiers ? Vous avez encore d’autres exemples ?
On dirait bien que vos petits bouts éprouvent de la jalousie et de la rivalité …
Enfant jaloux : le comprendre et vraiment l’aider
La jalousie, surtout pendant l’enfance est inévitable et universelle. Elle existe de tous temps et dans toutes les civilisations. Pour combler ce besoin d’attention et d’amour, un enfant cherche à monopoliser l’attention de ses parentes et tolère difficilement la présence d’un « concurrent ».
Ces comportements, bien que normaux, peuvent être très pénibles pour les parents qui les subissent au quotidien. Pas facile de trouver des solutions pour que les enfants s’entendent et cessent leur rivalité.
L’objectif n’est pas de rendre la relation entre vos enfants parfaits, sans dispute, où chacun se chérie l’un l’autre sans limite, c’est irréaliste. En revanche vous pouvez créer toutes les conditions nécessaires pour que vos enfants s’entendent biens ET se sentent bien.
Apprendre à aimer son frère ou sa sœur est essentiel : pouvoir compter sur sa fratrie est une vraie force dans la vie qui permet de renforcer son estime.
Notre passé au sein de la fratrie, notre comportement, notre place et notre relation avec nos frères et sœurs sont souvent les prémices de notre place future dans la société.
Une fois adultes, ces relations sont décuplées : le meneur avec une forte personnalité devient un leader indépendant, le plus chouchouté aura sûrement du mal à être responsable, le timide victimisé aura des problèmes de confiance etc…
Les enjeux sont donc très importants !
Mais je vais vous confier quelque chose : VOUS pouvez absolument tout changer.
Petit Pousse a mené l’enquête, et aujourd’hui je vais partager avec vous les meilleurs conseils et astuces pour aider un enfant jaloux, faire cesser la jalousie de vos petits bouts et retrouver l’harmonie familiale.
Cet article est riche en information et nécessite votre entière attention. Exit donc, la télé, le portable et tout autre élément qui pourrait parasiter votre lecture. A vos crayons, on prend des notes !
I. Comprendre la jalousie entre frères et sœurs
Au fait, Comment ça marche la jalousie entre frères et sœurs ?
Pour faire simple, nous allons commencer par un iceberg (oui, oui vous avez bien lu…).
Voilà :
Bon vous avez compris c’est un peu plus que ça…
Tout en haut, c’est-à-dire la partie émergée de l’iceberg, c’est ce que vous voyez au quotidien : les disputes, les pleurs, les bagarres, les ronchonneries… et j’en passe.
Tout cela est déjà très lourd à supporter, mais la plus grosse partie du problème est immergée. Alors bien sûre vous savez qu’elle existe, vous en avez une vague idée mais rien de bien précis.
Eh bien allons-y dans ce cas, c’est l’heure de la leçon de plongée sous-marine !
La partie immergée de l’iceberg, vous l’avez compris, c’est la jalousie. Mais quel est ce mécanisme ?
La jalousie est une émotion secondaire, elle est le résultat d’un sentiment beaucoup plus primitif qui est la peur. Plus exactement, c’est la peur de ne plus avoir d’attention, de ne plus être aimé de ses parents, d’être rejeté et de ne plus avoir sa place dans la famille.
L’ enfant jaloux éprouve donc des émotions primaires liées à la non-satisfaction de besoins essentiels.
Petit rappel rapide sur la hiérarchie des besoins avec la pyramide de Maslow :
Les besoins satisfaits qui sont remis en question dans l’esprit d’un enfant font partis des besoins d’appartenance et d’estime.
On y retrouve le besoin d’amour, de reconnaissance, d’avoir sa place au sein de sa famille, d’avoir de la valeur et de rendre sa famille fière, d’être unique.
Comme la pyramide de Maslow fonctionne par palier, si votre enfant se focalise sur la protection de ses besoins primaire d’estime et d’appartenance, il n’arrivera pas à s’accomplir et donc à être pleinement heureux.
Qui est donc l’élément perturbateur de cet équilibre ?
Dans la tête de votre enfant jaloux, l’élément dangereux, qui va remettre en question son bonheur, sa place au sein de la famille et l’amour de ses parents, c’est bien entendu ce petit bout qui débarque et monopolise toute votre attention.
En réalité, avoir un frère ou une sœur est quelque chose de très positif.
Cela permet d’avoir quelqu’un sur qui compter toute sa vie, ce sont des souvenirs, une histoire commune. Avoir un frère ou une sœur c’est aussi apprendre à vivre en communauté dès le plus jeune âge : apprendre à communiquer, à partager, à s’entraider, à s’écouter les uns les autres.
Cela aide aussi à gravir la pyramide de Maslow. Vous avez quelqu’un en qui vous pouvez avoir confiance, qui vous aime et avec qui vous formez un groupe, une famille.
D’ailleurs, Y-a-t-il du positif dans la jalousie entre frère et sœur ?
Bien sûr !
Pas de panique la jalousie apporte aussi de bonnes choses à votre enfant, même s’il ne faut pas l’encourager.
D’abord, elle permet de mieux le comprendre. Dans les moments de colère, votre enfant ne se contrôle plus, se sont les émotions primaires qui s’expriment. Vous pouvez en apprendre plus sur votre enfant et sur sa manière de fonctionner.
Vous déceler alors ses forces et ses faiblesses. Vous êtes donc plus à même de pourvoir l’aider à devenir une personne meilleure et plus heureuse.
Ensuite, l’absence de disputes et de rivalité, n’est pas synonyme de bonne entente. Au contraire, si chacun garde sa rancœur pour lui, il peut développer des sentiments très négatifs envers sa fratrie et même envers vous.
Le fait que votre enfant exprime ce qu’il ressent prouve qu’il sait s’affirmer et donner son opinion. C’est une véritable force pour évoluer en société.
Tous ces éléments positifs, vous en avez surement conscience, en revanche, votre enfant n’a pas encore la maturité nécessaire pour le comprendre.
Enfant jaloux : comment faire ?
Pour aider votre enfant à ne plus être jaloux vous pouvez suivre une méthode en deux étapes :
- Répondre aux besoins de votre enfant après avoir identifié les causes de sa jalousie
- Traiter les symptômes de la jalousie, donner des règles de vie à suivre et changer votre comportement
II. Enfant jaloux : trouver les causes et l’aider à répondre à ses besoins
Nous avons un peu clarifié l’origine de la jalousie plus haut. Un enfant devient jaloux quand il pense que son bien être est menacé. Votre enfant fait un lien direct entre son frère ou sa sœur et cette menace, pourtant c’est une illusion, il/elle n’est pas directement responsable.
Voici les deux causes possibles qui laisse penser à votre enfant que son frère ou sa sœur est un danger :
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Sa personnalité
Souvent, un enfant mal dans sa peau ou ayant très peu de confiance et d’estime pour lui-même ne se sentira pas à la hauteur pour « rivaliser avec son frère ou sa sœur ».
Il va donc être beaucoup plus vulnérable psychologiquement : un rien est une menace pour son équilibre et déclenche donc sa jalousie pour se protéger.
Pour faire disparaître cette peur et ces réactions inappropriées, il est nécessaire de redonner confiance à votre enfant, vous pouvez découvrir ma conférence sur le sujet juste ici :
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Votre comportement
C’est peut-être difficile à entendre, et certains ne seront peut-être pas d’accord. Mais la jalousie d’un enfant a souvent pour origine les comportements de ses parents.
Ce qui est difficile à concevoir, c’est que malgré vos efforts, vous ne traitez pas vos enfants de manière égale. On trouve de nombreuses raisons à cela : c’est le plus jeune, c’est le seul garçon ou la seule fille, il est plus fragile, il a vraiment un caractère difficile etc.
Tout cela est vrai, et c’est normal et humain d’avoir des affinités ou des facilités dans nos relations en fonction de la personnalité des autres, même si ce sont vos enfants.
Certains spécialistes affirment qu’inévitablement, les parents ont des préférences.
Je pense différemment, je pense que nous aimons tous nos enfants mais de manière différente. Notre amour demande parfois plus d’efforts et de sacrifices pour l’un ou pour l’autre.
L’objectif est de donner suffisamment d’amour et d’attention à votre enfant. Le but n’est pas de donner la même chose mais de donner en fonction du besoin.
Notre meilleur conseil est de déculpabiliser. Vous ne pouvez pas être parfait.
Faites toujours de votre mieux pour répondre aux besoins individuels de votre enfant, n’hésitez pas à lui exprimer votre amour, soyez juste dans vos choix d’éducation, et vos petites pousses serons heureuses
III. Les règles de la maison pour faire cesser les rivalités entre frères et sœurs
Petit Pousse vous a concocté 12 règles fondamentales pour lutter contre la jalousie entre frères et sœurs.
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Ne pas nier la jalousie
La jalousie est un sentiment réel. Votre enfant ne joue pas un numéro. C’est votre rôle de le calmer dans ses excès mais ne dîtes jamais à votre enfant qu’il joue la comédie ou que sa réaction n’est pas normale.
Ce qu’il ne faut pas dire :
« Tu te mets dans des états pas possibles, tu arrêtes tout de suite. » « Arrête ton numéro, c’est juste ta crise de jalousie »
Ce qu’il faut dire :
« Ecoute, ce n’est pas parce que j’ai joué avec ta sœur que je ne peux pas passer du temps avec toi, demain je vais venir te voir au match d’handball. Je comprends ce que tu ressens Tu dois apprendre à partager »
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La règle de non-violence
La règle de non-violence est fondamentale. Plus que des remarques, vous devez inculquer de vraies valeurs à vos enfants : le respect, l’amour, le partage…
Vous devez aussi mettre des limites, des interdits qu’il ne faut pas enfreindre.
Par exemple :
Interdiction de frapper, de mordre, de voler, d’insulter, de mentir …
Votre enfant doit comprendre qu’il a le droit d’être jaloux mais qu’il ne doit pas l’exprimer en faisant du mal à son frère ou à sa sœur (ou à qui que ce soit d’autre). Rappelez lui également que faire du mal ce n’est pas seulement avec des gestes, mais aussi avec des mots et des comportements.
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Réglez les conflits dans le calme et sanctionnez de manière juste et impartiale
Lorsqu’une dispute éclate, vous avez rarement tous les éléments en votre possession. Que faire ?
- On intervient de manière neutre: « Qu’est ce qu’il se passe ? », « Pourquoi est ce que vous vous disputez? » et surtout pas « Pourquoi ta sœur pleure ? », « Qu’est ce que tu as fait encore ? »
- On laisse chacun s’exprimer à tour de rôle. Si vous avez du mal à garder la situation calme, utilisez un bâton de parole (ou un objet, peut importe ce que c’est, le principe est que seul celui qui le possède a le droit de parler).
- Aider vos enfants en reformulant si besoin.
- Demandez à vos enfants de trouver une solution pour résoudre le problème, chacun devant faire des compromis. Vos enfants ont beaucoup d’imagination ! En plus, ils auront beaucoup plus de facilité à respecter une solution qu’ils ont eux-même proposé. A vous de les aider et de trancher.
- Si des interdits ont été franchis, il faut sanctionner. Soyez impartial et juste.
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Partagez en fonction du besoin, pas de manière égale
Il n’est pas facile de tout partager de manière égale. Etre équitable ne signifie pas que tous vos enfant doivent avoir tout pareil.
Dans l’esprit de votre enfant, aimer pareil, c’est être moins aimé car il a l’impression de devoir partager.
« On ne peut répondre avec justesse aux besoins de chacun en voulant donner la même chose à tous. »
Au lieu de donner la même quantité, donnez en fonction du besoin. Montrez à votre enfant pourquoi vous l’aimez lui de manière unique.
– Pas de favoritisme
Nous avons vu un peu plus haut que nous avons tendance à faire du favoritisme sans toujours s’en rendre compte. C’est naturel d’avoir des facilités avec un enfant calme, obéissant et drôle plutôt qu’avec un enfant râleur et désobéissant.
Cependant il faut avoir conscience de votre comportement et essayer de rester juste.
Vous pouvez avoir des sentiments différents pour vos enfants, il faut juste chercher ce qu’ils ont de spécial, et les aimer pour cela.
Ce qu’il faut éviter : « Je vous aime autant tous les deux ».
Ce que vous pouvez dire : » Je t’aime toi parce que tu es unique, tu es le seul sur Terre, jamais personne ne sera exactement comme toi ».
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Pas de comparaison
Ne comparez pas vos enfants entre eux, chaque enfant et unique. En comparant vos enfants entre eux vous attisez leur rivalité. Cela favorise les jalousies et les disputes plutôt que d’encourager l’entraide et la solidarité.
Le mieux, c’est de décrire les comportements et les faits.
Ce qu’il ne faut pas dire :
« Ton frère a de meilleures notes que toi ». « Tu as moins d’assurance que ta sœur »
Ce qu’il faut dire : « Tu es plutôt littéraire alors que ta sœur est plutôt scientifique »
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Ne pas coller des étiquettes
Coller des étiquettes à vos enfant à vraiment des aspects négatifs : « C’est le musicien de la famille », « Il est le plus sportif », « C’est un enfant jaloux »
Faire porter une étiquette à votre enfant risque de l’enfermer dans cette seule identité même si cette étiquette est positive. Cela peut créer une pression sur votre enfant qui se sentira obligé de tenir un rôle et de réussir dans ce domaine.
Les étiquettes créent également un espace protégé, une chasse gardée à laquelle les autres membres de la familles ne se permettraient pas de s’essayer.
Préserver vos enfants des étiquettes, c’est leur permettre de s’épanouir dans les domaines qui les intéressent, sans les faire rentrer en rivalité les uns avec les autres. C’est aussi laisser leurs goûts et leurs intérêts évoluer au fur et à mesure qu’ils grandissent.
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Passer des moments seuls avec chacun de vos enfant
Quand vous passez un moment seul avec l’un de vos enfant, vous lui faites comprendre qu’il a de l’importance à vos yeux et qu’il mérite toute votre attention.
Ces moments sont des moments d’échange essentiels au bien être et au bon développement des enfants.
Ce sont aussi des moment d’apaisement, sans conflits, qui sont important, notamment pour les aînés qui subissent souvent les crises des plus jeunes.
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Etre à l’écoute des émotions
Ce principe est valable pour les parents et pour les enfants.
Soyez vous même à l’écoute de vos émotions pour ne pas donner un mauvais exemple.
Incitez votre enfant à parler, à s’exprimer, à mettre des mots sur ce qu’il ressent. Ne rejetez pas ses sentiments, même s’ils ne sont pas agréables.
En effet, si vous ne permettez pas à votre fils ou votre fille d’exprimer ses sentiments, ceux-ci ne vont pas disparaître mais être refoulés ou intériorisés et deviendrons une nouvelle source de frustration et d’angoisse.
En revanche votre enfant doit s’exprimer avec des mots, plutôt que par la violence et les hurlements.
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Ne pas faire l’arbitre
Evitez de toujours être impliqué dans les conflits de vos enfants. En effet, si vous êtes sans cesse la personne qui intervient, met fin au conflit et trouve une solution, vos enfants ne deviennent pas acteurs de leurs échanges et n’apprennent pas à résoudre des conflits.
Vous devenez en quelque sorte l’arbitre des disputes. En cas de dispute violente ou de bagarre, séparez vos enfants.
Ensuite jouez le rôle de médiateur (comme dans le point « régler les conflits »).
Veillez simplement à ce que la décisions finale soit juste et soyez attentif à ce que la victime ne soit pas toujours la même.
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Donner l’exemple
Faites attention à vos comportement et à la manière de résoudre vos conflits avec votre conjoint (ou votre frère/sœur), n’oubliez pas que vous êtes le modèle de vos enfants. Ils reproduisent ce qu’ils voient.
Interrogez vous régulièrement sur vos propres comportements : êtes vous partageur ? Aidez vous les membres de votre famille ? Comment communiquez vous ? Comment formulez vous une demande ? Parlez vous calmement ?
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Ne pas faire culpabiliser :
La culpabilité est un sentiment destructeur pour les enfants. Il est nécessaire à petite dose pour qu’ils apprennent à se remettre en question, en revanche, cela ne doit pas être une méthode éducative.
Si vous devez faire prendre conscience de ses agissement à votre enfant, évitez de le comparer à quelqu’un en particulier. Interrogez-le davantage sur son ressenti à lui plutôt que de centrer son attention sur la personne qu’il pourrait blesser.
Ce qu’il ne faut pas dire :
« Tu aimerais que ton frère fasse pareil ? » :
Ce qu’il faut dire :
« Tu imagines ce que tu ressentirais si quelqu’un te volais un jouet que tu adores ? Tu imagines comme tu serais triste ? »
IV. Les meilleures activités pour faire cesser la jalousie et les rivalités
Voici notre sélection d’activité et de jeux à mettre en place pour aider votre enfant jaloux :
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Dessine le cœur de maman :
Il s’agit de demander à votre enfant de dessiner le cœur de maman ou de papa, avant, puis après la naissance du petit frère ou de la petite sœur, le but étant de le colorier avec une couleur pour chaque personne.
Souvent votre enfant va colorier le premier cœur avec une grosse partie pour lui. Dans le deuxième cœur, il risque de libérer une partie de « son espace » pour son frère ou sa sœur.
A vous alors de corriger son dessin : l’amour est infini ! Le cœur n’est pas partagé en plus petite part quand un nouvel être entre dans la vie de maman ou de papa, il s’agrandit ! Dessinez donc un cœur plus grand, avec la même place pour « son espace » que dans le premier cœur.
Si il est assez grand pour comprendre, vous pouvez lui expliquer que le temps en revanche n’est pas infini et que donc vous devez le partager. Mais la naissance du petit frère ou de la petite sœur ne change pas l’amour que vous avez pour lui !
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Je t’aime parce que … :
C’est un jeu tout simple qui permet de dire tout l’amour que l’on éprouve l’un envers l’autre. Ce jeu permet de montrer à l’autre qu’il est unique et qu’il mérite d’être aimé pour ce qu’il est et non pour ce qu’il fait.
Par exemple, ne dîtes pas : « Je t’aime parce que tu as de bonnes notes/ », dîtes plutôt « Je t’aime parce que tu es une petite fille très intelligente. »
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Le coussin de la colère :
Plutôt que de crier sur quelqu’un ou de taper son frère, votre enfant pourra fourrer son visage dans le coussin et hurler de toute ses forces pour évacuer sa colère. Il peut aussi taper dedans s’il est très énervé. En concentrant sa colère sur un objet, la crise passe plus vite et tout le monde est épargné (y compris le mobilier).
N’hésitez pas à le faire vous même, vous verrez, ça fait un bien fou !
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Le cahier de rouspetance :
Ce cahier permet à vos enfant de marquer les événements fâcheux qui se sont produits durant la journée et que vous n’avez peut être pas forcément remarqué.
Cela permet de ne pas passer trop de temps à régler tous les conflits, mais aussi de prendre conscience de ce qui a vraiment affecté votre enfant. Il peut aussi marquer dedans de nouvelles idées pour mieux vivre en famille.
Et voilà ! Vous avez maintenant toutes les clés pour gérer la jalousie de vos enfants et vivre en harmonie. Maintenant, vous devriez choisir une astuce, ou un exercice à appliquer dès aujourd’hui.
Merci d’avoir lu ce GRAND paver. Avant de nous quitter, vous pouvez profiter d’un « Mini Coaching » offert pour apaiser les tensions à la maison et instaurer plus de calme juste ici …
Ouvrages de référence que nous conseillons :
- Jalousie et rivalités entre frères et sœurs : comment venir à bout des conflits entre vos enfants, Adele Faber et Elaine Mazlish, éditions Stock
- Frères et sœurs sans rivalité, Adele Faber et Elaine Mazlish, éditions Phare
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